Candide
Objectif : art du récit et ironie critique.
Pbq : Que dénonce Voltaire ?
Introduction : Le texte que nous allons étudier est le chapitre XI de Candide ou l’Optimisme. Ouvrage publié en 1759 et écrit par François-Marie Arouet dit Voltaire, un écrivain et philosophe du XVIIIème siècle. C’est un conte philosophique de 30 chapitres. Dans cet extrait le lecteur comprend les origines de l’autodafé (grand buchets organiser a ciel ouvert).
LECTURE
A la lecture de ce texte on peut se demander quelles sont les dénonciations de Voltaire. Pour répondre à cette question on étudiera tout d’abord le récit que le narrateur fait de l’autodafé puis ce que Voltaire dénonce.
Le récit de l’autodafé
La fiction des faits
Ce chapitre parait irréaliste malgré un cadre spatial bien défini en l’occurrence : Lisbonne.
Il s’agit ici d’un récit ce qui correspond à l’énoncé coupé avec comme indice la 3ème personne dominante et le temps du passé : le plus-que-parfait « avait détruit » (l1), « n’avaient pas trouvé » (l2) ; l’imparfait (très peu) « n’avaient « (l16), « portaient » (l17) ; le passé-simple « on vint » (l9), « ils furent » (l14).
De plus il y a un schéma narratif, indice qui est présent uniquement dans des récits. La situation initiale : Lisbonne une ville paisible avec ces habitants L’élément perturbateur : Le tremblement de terre qui touche la ville Les péripéties : l’autodafé → Pangloss pendu/ Candide fouetté/ 3 hommes brûlés Le dénouement et la situation finale : de nouveau un tremblement de terre.
C’est donc bien un extrait fictif car il s’agit d’un conte dans lequel est crée un univers non réel.
Le spectacle
A Lisbonne, l’autodafé (=acte de foi) est regardé comme un magnifique spectacle par la population. C'est pourquoi le champs lexical du spectable est dominant dans le récit avec : « spectacle » (l5), « une grande cérémonie » (l5-6), « on orna » (l14), « ils marchèrent en procession »