Le critère de démarcation des théories scientifiques :
L'une des principales questions posée par l'épistémologie est de savoir se qui fait que l'on peut dire d'une théorie qu'elle est scientifique ou qu'elle ne l'est pas. Les philosophes ont donc élaboré des critères permettait d'estimer la scientificité des théories.
La première école se forme (en France du moins) autour de la figure d'Auguste Comte et choisit la méthode inductive. Pour eux, une théorie dites scientifique fait reposer ses hypothèses sur des faits observés que les lois générales déduites vont expliquer.
Cette école dite positiviste est soutenue par les vérificationnistes qui s'attachent à montrer que les hypothèses faites par les scientifiques ne reposent pas à proprement parlé sur des faits concrets, elles doivent seulement être suffisantes pour expliquer la réalité. En effet les scientifiques observent des comportements généraux qui les poussent à établir certaines hypothèses qui n'ont donc pas vraiment de bases empiriques. Si leurs hypothèses sont abstraites, leurs conclusions le sont aussi. Ceci n'a que peu d'importance car ces scientifiques s'attachent à décrire les comportements économiques et non pas une réalité ,bien plus complexe, qui met en relation un nombre important d'éléments venus de l'extérieur. Pour qu'une théorie soit en parfait raccord avec la réalité, des clauses ceteris paribus doivent être ajoutées ad hoc. Se sont elles qui doivent dès lors prendre en compte les éléments extérieurs.
Ainsi une théorie ne peut être considérée comme fausse lorsqu'elle ne coïncide pas avec la réalité car cela ne dénote qu'une insuffisance des clauses ceteris paribus, elle n'est effectivement fausse que lorsque ses hypothèses n'expliquent pas la réalité ou lorsque la loi ne découle pas de l'hypothèse. La seconde école (et toutes celles qui suivront) s'attache au modèle déductif qui consiste à poser une loi générale et à en déduire des prédictions. Sur ce modèle, les néo positivistes