Positionner un mot probable dans le texte permet de retrouver une portion de l'alphabet, ce qui peut s'avérer utile pour continuer.
Vous devez respecter la ponctuation et les espaces. Par exemple si vous penser que "DCODE" est compris à la fin d'une phrase, essayez " DCODE." (un espace avant et un point après). Ceci n'est valable que si votre texte est ponctué. Si ce n'est pas le cas, vérifiez bien que votre mot comporte une redondance de caractères (exemple : 2 fois la lettre E) sinon il sera impossible au programme de trouver quoi que ce soit.
L'analyse des fréquences ne peut fonctionner correctement que si le texte comporte plusieurs centaines de caractères. Souvent la lettre E est bien substituée, mais le reste ne donne rien de concret.
Le chiffrement par substitution mono-alphabétique (on dit aussi les alphabets désordonnés) est le plus simple à imaginer. Dans le message clair (que nous convenons toujours écrit en majuscule), on remplace chaque lettre par une lettre différente. Donnons un exemple; nous opérons la substitution suivante :
Texte clair A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Texte codé W X E H Y Z T K C P J I U A D G L Q M N R S F V B O
Le texte que nous souhaitons crypter est le suivant :
UN PETIT ROSEAU M'A SUFFI POUR FAIRE FREMIR L'HERBE HAUTE ET TOUT LE PRE ET LES DOUX SAULES ET LE RUISSEAU QUI CHANTE AUSSI.
Le texte codé est alors :
RA GYNCN QDMYWR U'W MRZZCN GDRQ ZWCQY ZQYUCQ I'KYQXY KWRNY YN NDRN IY GQY YN IYM HDRV MWRIYM LRC EKWANYAN WRMMC.
Ces méthodes de chiffrement ont plusieurs avantages : un nombre impressionant de méthodes de chiffrement différentes possibles. En effet, pour la première lettre de la substitution, il y a 26 choix possibles, pour la seconde, 25 choix, etc.... Il existe donc 26! (lire : factorielle 26) façons de coder distinctes. C'est un nombre assez impressionnant (de l'ordre de 4×1026). Elle donne une impression de sûreté à ce chiffre, car par exemple il est impossible de déchiffrer un