Le désir philo
Pourquoi l’homme désire-t-il ce qui n’est pas nécessaire ?
I) La dimension culturelle du désir
1) La dualité humaine :
Un besoin est nécessaire, naturel et objectif. C’est un manque qu’il faut satisfaire, le corps « réclame », si on ne le satisfait il y a des carences (L’absence ou l’apport insuffisant d’une ou de plusieurs substances nécessaires à la croissance et à l’équilibre d’un organisme), voir la mort. Nous sommes contraints de satisfaire nos besoins. Le besoin est objectif, c’est à dire qu’un objet correspond à un besoin. (J’ai faim, n’importe quel aliment comblera ce besoin). De plus, les besoins sont quantifiables (Pour la nourriture par exemple, un homme a besoin d’un certain nombre de calories par jour).
Le désir est lui contingent, aujourd’hui il peut être ainsi, demain il peut être différent. Il est variable selon les personnes mais aussi pour la même personne. Le désir est superficiel, c’est-à-dire inventé, créé par l’homme. Une fois qu’un désir est comblé, un autre né. Les désirs reflètent l’éducation, la culture, le passé. Les désirs sont un manque insatiable, ils ne sont jamais pleinement comblés. ( Dans la littérature par exemple, Dom Juan incarne le désir amoureux)
Un besoin peut devenir un désir et inversement, par exemple se nourrir est un besoin mais il peut prendre la forme d’un désir selon les goûts et les envies. L’envie d’une pizza est un désir, mais qui comble un besoin. 2) Le contexte socio-économique :
Pour Marx, « l’histoire de l’homme commence à partir du moment où il travaille », il est en relation immédiate avec la nature. A un moment donné, l’homme ne va plus être en symbiose avec la nature, il voit ce qu’est la vérité, l’homme va prendre conscience, il est attentif et analyse, ceci va lui permettre de devenir actif et libre et celui-ci va être en relation médiate avec la nature. Il va