Le devoir de confraternité entre sages-femmes
Introduction :
Etymologiquement, la confraternité vient du latin « cum » qui signifie avec et de « fraternitas » qui signifie relations entre frères entres peuples. Cette définition étymologique implique donc une notion de fraternité, c'est-à-dire de solidarité et d’amitié et une notion d’appartenance à un même corps. La fraternité en elle-même est un lien moral, donc on peut en déduire que la confraternité est aussi un lien moral qui unit les membres d’un même corps (professionnel par exemple) dans un esprit de solidarité et d’amitié. On peut aussi définir la confraternité comme le fait d’entretenir des bonnes relations entre consœurs ou confrères.
Dans l’exercice quotidien de leur profession, comment les sages-femmes peuvent-elles respecter le devoir de confraternité ?
D’après l’article 45, les sages-femmes doivent entretenir entre elles des rapports de bonne confraternité.
Lorsqu’une sage-femme a un dissentiment professionnel avec une autre sage-femme, elle doit d’abord tenter de se réconcilier avec elle. Si cela se révèle impossible elle peut en aviser le président du conseil départemental de l’ordre.
D’après l’article 46, les sages-femmes se doivent entre elles une assistance morale. Par exemple, si au cours d’une garde une sage-femme est confrontée à une situation difficile (mort fœtale in utero, interruption médicale de grossesse, réanimation d’un nouveau-né), les autres sages-femmes de l’équipe doivent la soutenir moralement et s’assurer qu’elle peut assurer la continuité des soins. Dans cet article est mentionnée également l’interdiction de calomnier une collègue, de médire d’elle ou de se faire l’écho de propos capables de lui nuire dans l’exercice de sa profession. J’ai été moi-même confrontée à cette situation. J’étais en stage de consultation, la sage-femme a remarqué dans le dossier qu’à la dernière consultation de la patiente la bandelette urinaire révélait des nitrites positif. La sage-femme