Le don d'organes
Ce que dit la loi aujourd’hui : Elle fixe 3 principes :- le consentement -la gratuité -l’anonymat.
Pour le prélèvement sur donneur décédé, la loi retient le consentement présumé :
-en l’absence d’inscription sur un registre des refus, chaque personne est présumée « donneur »,
-interrogation de la famille pour savoir si la personne décédée n’a pas exprimé oralement son opposition à ce prélèvement.
Garantie médicale : la séparation entre l’équipe de soins qui constate le décès et l’équipe de prélèvement. Pour le prélèvement sur donneur vivant, l’anonymat ne peut être respecté, puisque ceux-ci doivent être : parents/enfants/frères ou sœurs/conjoint/membre de la famille proche (cousins germains) de la personne en attente de greffe. Le prélèvement est interdit sur une personne mineure ou sur une personne majeure bénéficiant d’une protection légale. Le consentement doit être exprimé devant le juge et un comité d’experts doit évaluer les risques potentiels pour le donneur.
Demande d’évolution et problèmes d’éthique : Aujourd’hui, devant la pénurie de greffons, une demande est faite :
-d’élargir la liste des donneurs vivants : au conjoint du père ou de la mère A des personnes ayant des liens affectifs avec la personne en attente.
-d’autoriser des « dons croisés ». Par un don croisé, un membre de la famille non compatible avec le receveur pourrait se voir demander d’être donneur à l’égard d’un tiers en vue d’obtenir un don en retour.
Un argument financier pèse en faveur de la greffe : malgré son cout, cette dernière est beaucoup moins lourde financièrement qu’une dialyse. Est également formulée une demande de défraiement équitable des frais ou des pertes de revenus encourus par le donneur et d’indemnisation des aléas thérapeutiques du prélèvement.