trompeur? L’Homme croit savoir mais les sciences du XVIIème siècle sont directement liées à la religion et surveillées par l’église. L’homme ne peux donc rien établir par lui-même sur ce qui touche à la pratique quotidienne. Plus tard, Karl Marx remet en cause la présence et l’influence de la religion sur la société. De plus, comme Socrate, il part du principe que « Tout ce que je sais c‘est que je ne sais rien », base de la philosophie qui amène l’Homme a douter.

Le scepticisme de Montaigne cherche à ruiner l’idée de la raison comme source de vérité. Pour cela il porte une étude approfondie sur l’homme se prenant lui-même comme exemple. Il dénonce ainsi l’impuissance radicale de l’Homme et son incapacité à produire toute vérité.

Ainsi le doute cartésien et le doute sceptique s’oppose dans leur volonté de trouver la vérité. Alors que le doute cartésien remet en cause tout les principes sur lesquels l’opinion est établie afin de trouver des vérités basé sur quelque chose de ferme et solide dans les sciences, le doute sceptique affirme qu’il n’existe aucune vérité que l’on ne peut changer et refuse d’en établir une à tout prix lorsqu’il ne peut y en avoir. Quelques années plus tard, Bernard Claude tranchera en quelque sorte ces deux philosophies en s’appuyant sur un raisonnement expérimental. Il souligne l’importance des grandes hypothèses comme appuis de ses recherches et affirme que sans déterminisme la science ne peut exister. En revanche, il refuse le dogme pour affirmer toute vérité scientifique, sachant bien que le monde est instable et peut