Le doute nous libère-t-il de l'ignorance ?
Dissertation : Le doute nous libère-t-il de l'ignorance ?
« L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. », Aristote. Depuis toujours les Hommes ont douté. Personne ne peut affirmer n'avoir jamais douté au moins une fois dans sa vie. Mais face à ce doute inévitable dans la vie, la question de sa cause, de ses origines peut être utile, ou encore plus pertinent, la question de son but. Pourquoi, dans quel but doutons-nous ? Le fait de douter nous apporte-t-il ou nous prend-t-il ? Le doute nous rapproche-t-il de la connaissance ? Le doute nous éloigne-t-il de l'ignorance ? Le doute nous libère-t-il de l'ignorance ? Si le savoir nous apporte la sagesse et donc le bonheur, le doute nous apporte-t-il le savoir ? La quête du bonheur passe donc-t-elle par le doute ? Ces questions sont légitimes et indispensables pour l'être humain car le doute est un acte quotidien, qu'il soit philosophique, ou non, dans un but purement intellectuel ou juste acteur de la vie quotidienne. Douter c'est ne pas être sûre de l'authenticité de quelque chose, de sa réalité, de sa vérité. C'est ne pas être sûr de quelqu'un, avoir des réserves sur la confiance qu'on peut lui accorder. C'est être dans l'incertitude quant à la réalisation, l'existence d'un fait, l'accomplissement d'une action. Mais c'est aussi faire preuve de scepticisme dans une démarche philosophique ou être en proie au doute existentiel. On peut douter d'avoir fermer une porte à clef comme douter d'exister, douter de l'existence même, d'une présente conscience.
Ne pas douter c'est avoir confiance en des connaissances produites. Devons-nous avoir confiance en des connaissances crées pas l'Homme lui-même ? Pouvons-nous ne pas douter de la création de l'Homme ? Prenons l'exemple d'un pilote de ligne. Notre cher pilote est au commande d'un Airbus a380, avec à son bord jusqu'à 853 passagers. A l'approche du terminus, pas de réponse de la tour de contrôle. Notre pilote doute. Il prend