Le désir
Le désir vise toujours un objet. Il suggère toujours un manque car on ne peut pas atteindre l’objet dans l’immédiat ou dans l’absolu. Est-ce qu’on désire une chose parce qu’elle a des qualités ? Pour Spinoza : « Ce n’est pas parce qu’une chose est bonne qu’on la désire, c’est parce qu’on la désire qu’elle nous paraît bonne. »
I) Faut-il céder à nos désirs ? A) Le désir est le désir du Bonheur Pour Epicure, il y a entre tous les désirs 2 catégories : les désirs naturels qui viennent du corps desquels on peut distinguer les désirs naturels et nécessaires et ceux seulement naturels ; et les désirs vains basés sur de fausses opinions.
Désirs naturels et nécessaires Désirs naturels Désirs seulement naturels Désirs
Désirs vains
Pour être heureux, il faudra donc fuir les désirs vains et satisfaire les désirs naturels et nécessaires à la vie, au bien-être du corps, au bonheur de l’âme : - ataraxie : absence d’inquiétude - aponie : absence de douleur et de manque
( Existence du Bonheur possible ( Principe de l’ascétisme. B) Le désir comme source d’illusion En effet, le désir peut être source d’illusion sur la Valeur de l’Objet. En fait, le désir ne se porte que sur des prétextes, sur des symboles qui ont marqués. Par conséquent, le désir aveugle la Valeur de l’Objet. Ainsi, la sagesse est d’évaluer l’Objet par la Raison avant de laisser aller le désir. En fait il faut reprendre la citation de Spinoza (cf. intro). Le désir rend désirable l’objet car il décide de la valeur qu’il lui attribue.
II) Désir et raison □ Pour le désir, la raison n’est rien. □ La passion n’est pas déraisonnable : la passion n’est pas déraisonnable car 1 passion n’affirme rien et ne refuse rien. La passion s’oppose à l’erreur. L’entendement et la raison ne peuvent donc rien face au désir. □ Comment éduquer les désirs ? Pour cela, il faut multiplier les désirs pour fuir la passion qui implique