Le développement de l'algérie
Si l’on se réfère aux multiples recommandations prises à l’issue du sommet du millénaire qui a eu lieu à New York en l’an 2000, et où la présence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été largement remarquée, cette moyenne de développement de 7 % ne doit pas tenir en compte l’apport important des hydrocarbures. Autrement dit, l’Algérie doit investir d’autres secteurs à même de lui assurer une richesse et un développement sûrs et ne plus compter sur cette ressource qui peut faire défaut un jour ou l’autre.
Cette moyenne de développement devrait arriver à réduire de moitié la pauvreté chez nous. Réduire aussi le taux de la mortalité des parturientes et de leurs enfants, ce qui signifierait incontestablement une nette amélioration du secteur de la santé. D’autres objectifs devraient être atteints, à savoir assurer l’éducation à tous les enfants et lutter contre les maladies et les épidémies qui sont souvent des signes de sous-développement.
Six années après que ces recommandations eurent été émises, l’Algérie n’arrive toujours pas à trouver la bonne moyenne de développement. Si l’on croit les chiffres fournis par la Banque mondiale, le taux de pauvreté atteint 10 %, ce qui signifie que plus de trois millions d’Algériens vivent pauvrement. Ce qui est important.
Selon le rapport de l’OCDE, l’économie algérienne s’articule toujours autours des hydrocarbures qui constituent l’essentiel des activités, c’est-à-dire 98 %. En effet, l’Algérie exporte surtout des hydrocarbures : du gaz pour 40 %, du pétrole (35 %) et