Le développement peut-il être un frein aux mouvements migratoires entre les pays du sud et les pays développés ?
* Si le développement d’un pays à faible revenu encourage ses habitants à chercher du travail sur place, il leur donne également les moyens financiers de partir à l’étranger en quête d’une vie meilleure : accès à l’éducation et aux soins de santé, possibilités d’emplois, absence de criminalité, etc. Les migrations ont beaucoup d’effets positifs sur le développement.
* Pourtant, je ne pense pas que l’acquisition d’un certain niveau de vie peut être un frein aux mouvements migratoires, mais plutôt l’inverse : un moteur.
* En mettant en évidence les liens entre migration et développement, loin des fantasmes d’invasion, les migrations sont des phénomènes bénéfiques et des outils efficaces au développement pour les pays d’origine et de destination. Par exemple, La plupart des mouvements aujourd’hui sont des mouvements Sud-Sud (de pays moins avancés vers des pays à revenus intermédiaires), alors que dans les années 60 il s’agissait à 80 % de mouvements Nord-Nord et Sud-Nord. Cela développe la main d'œuvre des pays migratoire, un allégement du chômage et également, une augmentation des salaires, et des qualités de vie. * De façon similaire, le retour des migrants peut contribuer au développement l'utilisation des ressources productives. Beaucoup de migrants reviennent au pays en ayant acquis une expérience et un savoir précieux au travers du processus de migration. Certains investissent les fonds épargnés à l'étranger et se lancent dans la création d'entreprises, ce type de migration est donc suivit d'un développement économique.
• De plus, les transferts financier organisés par les migrants ont augmenté entre 1985 et 2003. Ces envois de fonds relancent la consommation et aident au développement économique des pays d'origine. Les pays à économie faible profitent donc de ces transferts. Par exemple, le Mexique recevait en 1985 des