Le fauvisme

450 mots 2 pages
Le Fauvisme : Synthèse
L’invention du mot « fauvisme » est venue du critique Louis Vauxcelles lors de l’exposition du Salon d’Automne de 1905. C’est en voyant une œuvre du sculpteur A. Marque (un buste d’enfant de style Renaissance italienne) exposée au milieu de peintre aux couleurs violentes, qu’il se serait exclamé : « … Donatello chez les fauves » (Gil Blas, 17/10/1905). Ces peintres étaient Matisse, Vlaminck, Marquet, Manguin, Derain et Camoin.
Malgré sa nouvelle appellation de « fauvisme », cette manière de peindre est antérieure à cette date grâce à Vincent Van Gogh qui utilisa la couleur pure comme langage émotionnel (1853-1890) et à Paul Gauguin qui utilisa, lui, des grands aplats et des couleurs cernées par un trait bleu ou noir (1848-1903).
Le fauvisme ne brillera de son pur éclat que pendant trois années, on peut le qualifier d’éphémère. Ce courant est le commencement de l’indépendance et de l’entreprise individuelle pour ces peintres. Ceux-ci, en apportant une nouvelle révolution dans l’emploi des couleurs, scandalisent la bourgeoisie. De rares marchands soutiendront les Fauves, parmi lesquels A. Vollard et B. Weil.
Les Fauves ont pour sujet des portraits, des nus, des scènes d’intérieur, des natures mortes et surtout des paysages. Le fauvisme affirme avant tout une profonde liberté de représentation et une mise à distance du principe de ressemblance. Quatre caractéristiques sont dominantes dans ce mouvement, celles des couleurs pures et des formes simplifiées ainsi que l’abolition des perspectives et des ombres. La primauté est à l’instinct et à l’énergie qui sont la base de leurs créations. Leurs peintures sont brutes, vivantes et vibrantes de couleurs.
Les grands représentants de ce courant sont G. Rouault, A. P. Marquet, R. Dufy, Camoin, A. Derain, K. Van Dongen, M. de Vlaminck, G. Braque, H. Manguin, J. Puy, L. Valtat, R. de la Fresnaye, O. Friesz ainsi qu’Henry Matisse, considéré comme le pilier de ce mouvement.

-Matisse (1869-1954) :

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