Gil blas - journal
Le GIL BLAS se voulut d'abord littéraire. Son sous-titre : « Le plus littéraire - le plus parisien des journaux ». De grandes plumes s'y exprimèrent dans des chroniques qui connurent un vif succès : Guy de Maupassant (ou Maufrigneuse) dont la collaboration fut la plus longue (1881-1888), Paul Arène, Émile Bergerat, Clovis Hugues, René Maizeroy, Jean Richepin, etc. Sous des pseudonymes — Colombine, Pompon, Santillane, etc. — se cachaient des écrivains connus. Tout aussi importants étaient les feuilletons, signés par Émile Zola, Hector Malot, Paul Bourget, Georges Ohnet, Théodore de Banville, Octave Mirbeau etc. Jules Vallès y publia son « Journal d'Arthur Vingtras » (janvier-mai 1882). De son côté, Maupassant y publia « Une vie » (février-avril 1883), « Bel Ami » (avril-mai 1885), « Mont-Oriol » (décembre 1886-jévrier 1887), etc. Outre ces chroniques et ces feuilletons, Zola défendit certaines de ses œuvres dans le journal, par le biais des « Lettres au Directeur » (sur « le Rêve », 8 novembre 1888 ; sur « la Bête humaine », 13 novembre 1889). La qualité des textes littéraires publiés dans