Le fmi, en accord ou non avec ses buts
-Coluche-
Le krach boursier de 1929 et la longue crise économique qui s’en suivit marquèrent fortement les populations occidentales de cette époque. Cette crise demeure l’étalon mémoriel d’un désastre financier et d’une économie quasi végétative. De ce traumatisme boursier, vécu à l’échelle mondiale et dont l’écho se fait encore entendre aujourd’hui, il nous reste, entre autres, les organisations mises sur pied afin de ne plus avoir à revivre un tel cauchemar. En effet, lors de la conférence monétaire et financière de Bretton Woods en juillet 1944, il fût décidé de mettre sur pied deux instances servant de cadre de coopération économique afin que des politiques économiques comme celles ayant mené à la grande dépression des années trente ne se répètent plus. On assista donc à la création de la Banque mondiale et du FMI (Fonds Monétaire International)[1]. Ayant défrayé les manchettes récemment, peut-être serait-il intéressant de se concentrer sur cette dernière organisation. En effet, étant donné les remous subis par la société grecque dernièrement, on est à même de se demander quel constat peut-on tirer des activités du FMI depuis la fin des années soixante-dix? Dans un premier temps, il est essentiel de se pencher sur les buts de l’organisation, tel que stipulé dans les Statuts du Fonds Monétaire International, pour émettre notre jugement. Principalement, nous porterons notre attention sur cinq des six buts que s’est donnés l’organisation dans l’article premier de ses Statuts. Outre le point un de l’article, soit : « Promouvoir la coopération monétaire internationale au moyen d’une institution permanente fournissant un mécanisme de consultation et de collaboration en ce qui concerne les problèmes monétaires internationaux[2]», nous nous attarderons au point deux qui indique que le FMI doit :
Faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du commerce