Chapitre 2
Le fondement du droit de la morale
Descartes = morale de la raison (raisonnable)
Cette morale repose sur un dualisme entre eux l’âme et le corps. Ce dualisme s'enracine dans la science moderne qui apparaît au 17°s. Platon est dualiste.
Galilée va construire la science moderne qui valide les hypothèses de Platon. Il va construire une physique mathématique c'est-à-dire qu'il va opérer une réduction du réel au géométrique. La science physique étudie l'inanimé. Ce qui donne naissance à l'étendue (physique/géométrique). L'étendue est l'essence de la matière, des corps. La nature suit des lois strictement mathématiques, on appelle cela techniquement le mécanisme. Il n'y a rien d'imprévisible dans la nature inanimée. Dans les mêmes conditions scientifiques, les mêmes causes produisent les mêmes effets => déterminismes. Ce principe s'oppose à la liberté et à la volonté. Ce sont les deux critères de l’âme pour Descartes
Matériel = déterminisme
Le principe du déterminisme gouverne la méthode expérimentale en physique. L'expérimentation est le trait caractéristique de la science exacte.
L'expérimentation est différente de l'expérience sensible.
La perception sensible est douteuse : elle ne donne pas accès aux lois, elle n'apporte aucune vérité indubitable (ce que l'on ne peut pas douter est différent de certains). C’est l'observation empirique du réel avec les sens. L'expérimentation en laboratoire est une observation rationnelle du réel à partir d'instruments de mesure. C'est une question posée à la nature dans le langage mathématique et géométrique. On pourrait établir le schéma suivant :
Expérimentation => mesure quantitative => mis en évidence d'un rapport nécessaire de cause à effet = une loi * hypothèse transformée en thèse
On constate que la science moderne conduit à une opposition ferme entre la raison et le sensible ou entre le rationnel et l'empirique, entre l’âme (psychique) et le corps (mécanisme). L'âme est une substance pensante