Le formalisme

622 mots 3 pages
Le formalisme

Le fondateur de l’interprétation formaliste de l’Art est Heinrich Wölfflin qui ne s’attache pas au contenu de l’Art, c'est-à-dire les sujets et les motifs mais aux procédés, aux formes. Pour lui, le style est l’expression de l’état d’esprit d’une époque et d’un peuple, or, cette expression n’est pas libre, elle est prise dans un code et l’histoire de ce code n’est pas autonome. Il ne veut pas mettre en évidence la beauté mais plutôt trouver comment la beauté a trouvé sa forme. C’est ainsi qu’il a étudié l’Art classique du XVIème siècle européen et l’Art baroque du XVIIème siècle. Il a essayé de montrer par quels traits stylistiques propres chacune de ces périodes s’organise. Pour définir ces deux organisations stylistiques, il dégage 5 oppositions : le linéaire et le pictural ; les plans et les profondeurs ; forme fermée et forme ouverte ; la multiplicité et l’unité ; la clarté et l’obscurité.

C’est ainsi qu’il est parvenu à déterminer que Durer, maitre classique du XVIè est linéaire alors que Rembrandt, maitre baroque du XVIIè est pictural. De plus, Durer délimite ses zones d’ombres et de lumières de manière précises, tandis que chez Rembrandt, il est difficilement possible de délimiter exactement les contours des formes. « La représentation linéaire nous donne les choses telles qu’elles sont, la représentation picturale, telle qu’elles nous apparaissent ».

Les plans et les profondeurs d’une peinture classique sont parallèle et engendre l’impression d’une construction monumentale alors que l’Art baroque cherche à faire communiquer l’avant et l’arrière plan grâce à une ligne diagonale.

Les tableaux classiques sont fermés par un jeu d’équilibre autour d’un axe central. Le baroque refuse cet axe central et se présente comme un fragment du monde visible découpé au hasard : la coupure ne coincide pas comme pour les classiques avec la limite naturelle de l’objet représenté.

La lumière et la couleur enferment en elles le multiple chez les

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