Analyse d’un tableau METROPOLIS

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On à affaire à une huile sur toile de 103cm x 105cm du peintre Allemand, George Grosz réalisée à Berlin entre 1916 et 1917, connue sous le titre de «La grande Ville».

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Au premier plan, dans le tiers inférieur du tableau, l’espace est entièrement occupé par une foule chaotique de personnages qui se chevauchent. A partir du deuxième plan le tableau acquiert de la profondeur, par la présence de personnages de tailles plus petites, et par la mise en place de perspectives multiples. Dans la partie supérieur du tableau, en arrière plan, se juxtaposent, a gauche paysage ruraux (notamment avec les clochers), et à droite paysages industriels, mais toujours dans l’ambiance désordonnée du premier plan.

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Le tableau de George Grosz, paraît représenter, une scène unique: une ville à un instant précis. Mais en réalités, on voit qu’il y a une deuxième lecture possible de la toile.

L’axe du réverbère de la partie centrale du tableau divise la ville en deux instants. A droite de l’axe la ville est peinte de jour, baignée par la lumière du soleil (visible dans la partie supérieure), tramway et taxis circulent. A gauche de l’axe c’est la nuit qui règne, les rues éclairées par les lampadaires restent sombres, et envahies par les corbillards. 

De plus il reste un troisième temps narratif dans la partie supérieure du tableau: ce qui paraissait être un paysage lointain peut être interprété comme l’évolution de la ville au cours du temps. Evolution qui la mènera à sa perte. De gauche à droite: paysages de collines et de villages, puis zones d’activités industrielles intenses.

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La quasi totalité des bâtiments présents sont des immeubles dont les enseignes évoquent la plupart des activités urbaines du XXème: magasins, hôtels, cafés, industries («Benz», cheminées d’usines, bouteille de gaz, dans le coin supérieur droit).

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Cette scène principale, regroupe un grand nombre de