Le génocide arménien
Devoir sur le génocide arménien
Qu'est-ce qu'un «dhimmi» ? Quels sont ses droits et ses devoirs ?
Le dhimmi est un demi citoyen, un non-mahométan, un discriminé. Les droits du dhimmi sont des droits concédés, c'est-à-dire qu'ils peuvent être annulés de manière unilatérale par les autorités musulmanes. Ces droits à la vie et à la sécurité sont monnayables, il doit sans cesse les racheter par une capitation coranique, la jizya. Leur devoirs sont : la capitation et l’impôt foncier, l’impôt commercial, se conformer aux prescriptions de la loi islamique, le respect des sentiments des musulmans
Quel est le sens du mot génocide ?
Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ou d'une partie d'un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales.
Dans quelles circonstances naïssent les intentions génocidaires en Turquie ? Distinguer des étapes
En 1894, il y a eu un premier massacre qui a eu une triple fonction : dissuader les arméniens de faire appel aux puissances étrangères, tester les réactions de l'Europe en la défiant et prévenir qu'à toute nouvelle incartade des mesures plus radicales seraient prises.
En 1913 les turcs prennent la relève et n'envisagent plus du tout de faire des réformes en faveur des minorités. L'acceptation d'une assimilation dans laquelle les minorités préserveraient leur identité nationale, religieuse, ethnique présentaient trop de dangers pour la Turquie. Restait le nettoyage ethnique, la solution préconisée.
En 1914 la Turquie rejoint le camp allemand, les Arméniens rejoignent les Russes et les Français ce qui les rend suspects de déloyauté. Ils sont devenus le seul corps étranger d'une Turquie de plus en plus nationaliste en plus le fait qu'ils soient chrétiens les fait envelopper dans l'appel au jihad.
A partir des années 1910 – 1914 les Turcs se radicalisent et veulent rassembler tous les turcophones sous la coupe de la Turquie