Le gaullisme
Le mot doctrine utilisé ici est un peu excessif, le général de Gaulle étant un pragmatique qui adaptait les modalités de son action selon les circonstances, en ne gardant d'intangibles que quelques principes fixant des buts à atteindre.
Les grands principes du gaullisme[modifier]
Une philosophie...[modifier]
Le gaullisme est, au départ, une philosophie qui part du constat suivant : la France a pu faire de grandes choses par le passé, et être une des plus importantes nations du monde occidental, lorsqu'elle était tendue vers un destin commun (les Croisades et la chevalerie, le Grand Siècle de Louis XIV et le rayonnement de la culture française à travers l'Europe, la Révolution française et Valmy).
À l'inverse, la France a en permanence la tentation de se replier sur ses querelles intérieures (politiques, sociales, intellectuelles), ce qui la ramène sur la voie du déclin.
En conséquence, pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle-même et prendre la tête des nations, la France doit en permanence être unifiée par un chef / un État / un projet / et articulée par des institutions politiques (un équilibre des pouvoirs efficace), économiques (le plan) et sociales (la participation) adéquates pour éviter les luttes internes.
Reste maintenant à démêler au sein du gaullisme cette philosophie patriotique de l'humanisme, héritière du christianisme (Charles de Gaulle participait avant guerre aux cercles démocrate chrétiens) mais aussi probablement de l'idéal de l'an II (Révolution française) puisque de Gaulle a dit en substance : « Il n'y a qu'une seule querelle qui vaille : celle de l'Homme. » Probablement, l'humanisme gaulliste est-il à la fois :
Une finalité de la grandeur de la France, puisque le message que la France porte dans le monde est humaniste.
Une conséquence à travers la politique sociale qui a pourtant pour premier objectif de souder la nation.
… qui guide de grands principes politiques[modifier]
Par conséquent,