le jeu de l'amour et du hasard
Premièrement, nous pouvons identifier dans la septième scène du Jeux de l'amour et du hasard de Marivaux que Silvia et Dorante éprouvent un sentiment réciproque. Dorante ressent en effet un sentiment d'affection envers Silvia. Dans la scène où Silvia va montrer l'appartement de son maître à Dorante, celui-ci exprime au moyen d'un aparté un sentiment tendre pour Silvia:
Cette fille-ci m'étonne, il n'y a point de femme au monde à qui sa physionomie ne fît honneur: lions connaissance avec elle. (P.61 L. 336-338)
La réplique de Dorante contient une phrase empathique donc qui met de l'emphase sur un élément du texte. Dans ce cas-ci, il montre de l'insistance sur Silvia à l'aide du déterminant ``cette`` et de l'adverbe ``ci``. L'auteur utilise aussi le verbe étonner donc Dorante est épaté et impressionné par cette femme. De plus, Marivaux utilise une hyperbole à l'aide duquel il révèle que Dorante est sensible à la beauté de Silvia. Il