2 mars 1870

Me voilà enfin prête à savoir qui était cette Madame Bovary, qui est en faite ma propre mère. Ce fut une assez dure décision, tant d'échos et de rumeurs m'ont été transmis sur elle … ils n'étaient pas tous positifs, malheureusement. Il me faut donc retourner à Yonville, là où elle a vécu le plus longtemps auprès de mon père, Charles. C'est sûrement ici que je saurais la vérité.
Je voulus prendre le train pour aller à Yonville mais j'eus préfèré la diligence; c'est quand même la première fois que je retourne sur le lieu de mon enfance, la diligence est donc préfèrable. Celle-ci partira demain à 17 heures 30. Je suis en train de réfléchir comment vais-je faire pour lever le voile sur les raisons de la mort de ma défunte mère. J'aviserai quand j'y serai.

3 mars 1870

Je suis bien arrivé à Yonville et je séjourne à l'auberge de Madame Lefrançois, le premier lieu où mes parents mirent les pieds. Je suis assez contente de moi, lors du déjeuner je pus avoir l'adresse de personnes ayant eu des rapports avec ma mère grâce à la maîtresse de l'auberge. Après avoir mangé je me rendis à la première adresse, le curé : Monsieur Bournisien. Ce fut assez rapide avec lui, ma mère lui avait rendu visite pour confier ses problèmes avec mon père et Léon dupuisqui était l'amant de ma mère. Je fus boulverser d'apprendre l'infidélité de ma mère, mon pauvre père … Cette discussion me donna envie d'aller rendre une petite visite à ce Léon Dupuis. Il eut du mal à me faire entrer, j'eus dû bien insisté sur le fait que j'étais la fille de Emma Bovary. Ce fut plus difficil d'obtenir des informations, il était tellement timide. Mais bon après avoir tourné mainte fois au tour du pot je pus avoir quelques renseignements : c'était lui qui était amoureux de ma mère, il a tout fait pour lui montrer mais, pas pour lui dire, car il était trop timide. Même s'il avait déjà comparé par le “médiocre” Charle. Ceci lui fit perde l'envie de travailler pour ses études. Mais un jour, ma