le land art
L’art se fait avec la nature et dans la nature. C’est le paysage qui devient une œuvre d’art. Le paysage est la toile et les artistes utilisent les éléments de la nature à la place de la peinture. Les œuvres ont donc, le plus souvent, à l'extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle ; ainsi, certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos.
Dans les années 1960, une question se pose entre les artistes qui est : pourquoi faire de l’art et a quoi sert-il ? Le land’art en est la réponse. Ils pensent que l’art doit servir à autre chose que la représentation de la réalité, l’art doit devenir un moyen de communiquer de transmettre un message.
Les années 60 sont une période de d’invention artistique (dripping, installation...), les artistes trouvent et expérimentent d’autres matériaux. Cette année là, l’émergence du land’art répond également à une prise de conscience écologique. Par ailleurs, et de manière complémentaire, ces artistes s’opposent de cette façon au nouveau diktat commercial et capitaliste du marché de l’art. Il s’agit de démocratiser l’art en le sortant du musée, considéré trop élitiste et «assassin»: l’œuvre y est enfermée, privée de liberté et de vie. Enfin, travailler et créer « in situ », dans la nature, explose le cadre trop contraignant de l’atelier.
Les artistes veulent donc faire comprendre qu’il est important de protéger la nature. C’est le début de l’écologie et