Le libre échange, source de croissance
Tout d’abord, lorsqu’un pays entre dans l’échange international, d’après Ricardo et l’HOS, il doit se spécialiser. Elle se fait donc soit en fonctions des avantages comparatifs soit en fonction du théorème de l’HOS.
Pour qu’un pays se spécialise en fonction des avantages comparatifs il doit se spécialiser dans la production ou il a le plus grand avantage ou alors le plus faible désavantage. Par exemple même si le pays X fabrique A et B avec plus de travail que le pays Y, les deux pays ont intérêt à se spécialiser et à échanger leur production, X dans le produit où il a le plus faible désavantage, Y dans le produit où il a le plus grand avantage. Les pays doivent donc "comparer" leurs avantages (ou désavantages) respectifs. Ainsi on voit dans le document 4 que les USA se sont spécialisés dans les biens manufacturés car c’est la qu’ils étaient les plus efficaces. Leurs exportations mondiales en %, avec a 100% l’écart au niveau mondial, en produits manufacturés est passées de 4,1% en 1990 a 5,1% en 2004. Ainsi pour Jacques Généreux, doc3, les avantages comparatifs deviendraient donc « une donnée naturelle a laquelle le politique doit s’adapter en garantissant le libre échange des biens ».
Ensuite si un pays veut se spécialiser en fonction du théorème HOS il a intérêt à se spécialiser dans des productions et des exportations qui incorporent de manière intensive les facteurs de production pour lesquels il est relativement mieux doté. Au contraire, il a tout intérêt à importer des productions incorporant des facteurs pour lesquels il est moins bien doté. Mais chaque pays possède une dotation plus ou moins avantageuse en facteur capital, travail ou en ressources naturelles. Il s'ensuit au niveau mondial une égalisation des prix des facteurs de production. Par exemple avec deux pays, A et B : A = + (beaucoup) capital MAIS – (peu) terres = intérêt à produire des produits nécessitant du travail et du capital MAIS où le