Le lion et le moucheron: commentaire composé
Le Lion et le Moucheron est la neuvième fable du livre II, écrite par J. de la Fontaine au XVIIeme siècle, dans le courant littéraire du classicisme. Ses Fables ont pour but de distraire tout en critiquant la société, sous le règne de Louis XIV, Le Roi Soleil. Comment J. de la Fontaine critique-t-il la société de façon plaisante, en restant discret? Dans un premier temps nous verrons qu'il s'agit d'une fable traditionnelle qui suit un plan strict, puis nous mettrons en évidence le comique de la scène qui oppose le Lion et le Moucheron, deux personnages totalement différents, malgré leurs ressemblances, enfin nous montrerons les rapports avec la société.
Cette fable qui est un apologue suit un plan strict, comme la plupart des fables. D'abord le titre « le Lion et le Moucheron » permet au lecteur de savoir de quoi parle la fable mais il garde un certain suspense puisque d'après le titre, on peut croire que le Lion, théoriquement plus fort va avoir le dessus car il est fait mention de lui avant le Moucheron, et est le symbole de la force. De plus cette fable comporte une morale explicite en fin de fable. Dans cette morale J de la Fontaine intervient et commente: v35 « quelle chose par là nous eut être enseignée? » Il parle alors en son nom pour expliquer précisément le but de la fable: v36 « j'en vois deux » et contrairement à beaucoup de fables, on en tire deux morales: « entre nos ennemis les plus à craindre sont souvent les plus petits » et « aux grands périls tel a pu se soustraire, qui périt pour la moindre affaire ». D'autre part, la fable suit un plan en cinq parties: la situation initiale du v1 à 4 où le Lion est supérieur au Moucheron et lui parle, puis l'élément perturbateur v5 à 9, où le Moucheron affirme être plus fort que le Lion et le défi, puis on trouve les péripéties, où le Moucheron combat le Lion v 10 à 28, il s'agit de l'action principale. Puis on trouve la résolution v29 à 33 où le Moucheron bat le Lion