Le loup et l'agneau
La Renaissance marque le retour au premier plan de la culture antique, grecque et latine. Il s’agit en littérature et en philosophie de revenir aux textes mêmes, en se dégageant des interprétation données au moyen-âge. Le modèle antique gagne tous les arts. Certains acteurs expriment aussi la volonté de rivaliser avec cette culture prestigieuse en développant et en enrichissant la langue française (EX : Défense et Illustration de la langue française, 1549 de Du Bellay) Ce sera le triomphe en France des poètes de la Pleiade (Ronsard, Du Bellay) :
- L’Art du Sonnet, inspiré du poète italien Pétrarque (1304-1374)
- Les imitations de poètes latins (comme Ovide dans Regrets de Du Bellay)
- L’importance des références mythologiques
- L’influence du philosophe grec Platon selon lequel la réalité perceptible (L’image) est le reflet d’un monde idéal (L’idée).
3) La diffusion du savoir
Jusqu’au 15 ème siècle, les livres étaient réservés à l’élite de la société. L'une des découvertes qui eut le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance fut l’invention de l'imprimerie en 1453, par Gutenberg, qui permit une diffusion du savoir à plus grande échelle.
Avant cette découverte, l'écriture des livres était faite à la main, par les religieux , qui étaient les seuls à maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptorium (atelier d’écriture des moines) . C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque. De plus, la langue employée dans les manuscrits était le latin, et était donc réservée aux personnes instruites. Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford, et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le savoir était ainsi réservé aux