Le malaise dans la culture
Surconsommation, taux d’obésité très élevé chez les jeunes… voilà des phénomènes pour se questionner sur la publicité à laquelle nos enfants sont confrontés.
Le marché
Vous ne serez certainement pas surpris d’apprendre que même les tout-petits sont perçus comme des consommateurs. En effet, des études ont pu démontrer que dès leur plus jeune âge, les enfants peuvent reconnaître des marques. Il semble que des bébés de 6 mois sont déjà capables de former des images mentales de logos et de mascottes et que la fidélité à une marque peut être établie dès l’âge de 2 ans. Pour les spécialistes du marketing, les enfants sont un public cible très important dans la mesure où ils ont le pouvoir d’influencer les décisions d’achat de leurs parents et surtout, parce qu’ils sont les consommateurs de demain. Une directrice du marketing de Coca-Cola avait d’ailleurs affirmé que « viser les jeunes, c’est assurer l’avenir de la marque ».
Jusqu'à tout récemment, les écoles étaient encore des lieux où les enfants n’étaient pas soumis à la publicité et aux messages de consommation. Aujourd’hui, ce n'est plus le cas. Certaines commissions scolaires en manque de fonds ont dû ouvrir leurs portes aux entreprises en échange d'argent, d'ordinateurs et de matériel scolaire. À cet effet, le Réseau Éducation-Média citait l’exemple de matériel scolaire telle une trousse santé remplie de produits Kraft et servant à enseigner les bonnes habitudes alimentaires contenues dans le Guide alimentaire canadien ou, encore pire, le programme de lecture de Pizza Hut où les enfants reçoivent un coupon leur donnant droit à une pizza gratuite quand ils atteignent leur objectif de livres lus en un mois.
Certaines recherches ont également dévoilé que