Le maquillage c'est bien.

Telle une impressionniste, vous allez vous munir de vos pinceaux et de vos couleurs pour égayer et embellir votre visage. Ne tombez pas dans le piège du camouflage à tout prix : le maquillage se veut habituellement léger et discret. Corriger un nez un peu fort, c'est bien. Le dissimuler sous six couches de fond de teint épais, c'est le désastre assuré. Ayez la main légère et adaptez vos gestes à la forme de votre visage. Le maquillage, comme toute chose, s'apprend et se travaille. Exercez-vous devant votre miroir, seule ou avec une amie.

Pour commencer, après avoir fait le test « Leonardo da Vinci » et après avoir imprimé ses recommandations, vous allez vous voir (et non vous regarder) dans un vrai miroir. Démaquillez-vous, puis placez-vous devant, en situation bien éclairée. Maintenant, ouvrez votre œil le plus critique... et observez. Le but de l'exercice est de repérer vos perfections et aussi vos "petits défauts".
Certes, il n'est pas toujours amusant de se dire "j'ai un long nez, ma bouche est trop fine et mon œil gauche fait la tête à l'autre." Mais si vous voulez vous maquiller de façon correcte, il faut bien connaître vos forces et vos faiblesses pour valoriser les premières et atténuer les secondes.

Notez au besoin vos remarques, demandez une opinion à une amie (une vraie, si possible!). Il faut que vous connaissiez votre visage parfaitement en détail, mais aussi dans son ensemble. Quand cet inventaire sera fait, vous disposerez d'une bonne base pour commencer votre maquillage.

Un maquillage savant ne masque pas seulement les défauts, il met plutôt en valeur ce que vous avez de mieux.

Ne vous camouflez pas sous 14 tonnes de fond de teint si vous avez de la couperose car On verra quand même que vous avez de la couperose. Vous paraîtrez 28 ans plus vieille. Vous aurez l'air ridicule... alors qu'un soupçon de poudre verte aurait arrangé le problème!

Vous avez compris la nuance? Alors, passons aux choses