Le marche des cosmetiques
En un mot, de fortes tensions sur les marges sont à prévoir pour 2009.
Des choix de consommation favorables au bien‐être
Même si 2009 n’est pas un bon millésime, un rebond de la consommation au second semestre est envisageable, mais il faudra patienter jusqu’en 2010 pour que la consommation se redresse véritablement (+1,8% en moyenne annuelle).
En attendant, des choix s’imposent aux consommateurs. Les restrictions budgétaires opérées sur certains gros postes de consommation vont libérer du pouvoir d’achat. Des transferts vont ainsi se produire vers d’autres types d’achats, parmi lesquels les parfums et cosmétiques.
D’autant que ces produits disposent d’atouts maîtres dans leur jeu :
• Ils sont moins exposés – comparativement à de nombreux postes de consommation non contraints – au divers types d’arbitrage
« rationnels » réalisés par les ménages ;
• Ils représentent un budget annuel relativement faible : environ 200 euros par an et par personne, contre près de 600 pour les vêtements par exemple ;
• Ils répondent parfaitement aux attentes de bien‐être et de confort des individus qui vont de pair avec le repli sur soi, le cocooning, tendances naturelles en période de crise ;
• Ils correspondent à un luxe accessible auquel la consommatrice est difficilement prête à renoncer ;
• Enfin, il fait référence à une industrie porte‐étendard mondial du luxe français qui bénéficie du retour vers le patriotisme