Le mariage contre la liberté
Prenons l'exemple de l'adolescence Ce qui fait le charme de cette pèriode, c’est le fait de pouvoir découvrir ou transgresser les interdits, les consignes de ses parents. C’est ainsi que l’ado se forge sa propre identité (en s’opposant aux siens). Tout le monde reconnait et s’accorde sur le fait que c’est un passage quasiment obligé et plus ou moins long nécessaire a l'évolution de l'homme. Et bien, il en va de même pour l’homme dans sa nouvelle famille par rapport à l’institution du mariage, qu’elle soit civile ou religieuse. Celui-ci ne peut affirmer son état de parfaite liberté qu’en défiant la norme du mariage (ou en la transgressant), c’est-à-dire par des relations extra conjugales, sans toutefois les rechercher pour autant. Un homme vraiment libre ne pourra les rejeter par crainte de non respect des normes (ou d’une quelconque contrainte sociale ou de dogme religieux), sans quoi il ne se sentirait plus vraiment libre. La transgression en matière conjugale est une manière d’affirmer son indépendance et son libre arbitre. Voilà pourquoi, pour moi, ce que l’on nomme "l’adultère" est une pure invention collective ou fiction de l'esprit. La fidélité dans le couple se définit par le vivre ensemble, l’assistance et le soutien à son époux/épouse mais n’est en rien liée à l’acte sexuel car l’exclusivité de son corps n’appartient qu’à Soi.
Ce que je rejette dans le concept de mariage, c’est le principe d’exclusivité car il