Le maître en éducation
Aux yeux de la psychanalyse cela reviendrait à dire que « je ne suis que ce que mon histoire m’a fait, je suis mon passé ».
Bien sûr , les adultes ont cette lourde responsabilité et aussi cette fierté d’élever, d’éduquer, d’instruire les enfants.
Mais cette tache ne demeure pas simple car cet échange fait face à la complexité des relations humaines.
La mission de tout parent, tout éducateur, ou enseignant est bien de valoriser l’individu, de le guider afin qu’il se construise en adulte accompli.
D’ailleurs, Claude Halmos renforce cette idée en soulignant que « l’enfant n’est pas naturellement apte à vivre avec ses semblables et il ne découvre pas tout seul le mode d’emploi. Il se construit et a pour ce faire besoin des adultes ; l’éducation est le support essentiel de sa construction ». (Pourquoi l’amour ne suffit pas.)
Il n’y a pas de nature humaine, il faut donc que la culture élève l’homme à l’Humanité.
L’éducation apparaît alors comme ce nécessaire processus d’apprentissage qui donne à l’individu les moyens de son épanouissement personnel et de son intégration sociale.
Depuis des siècles, l’éducation a toujours été au cœur du débat car il s’agit de l’avenir de notre société.
Avec Rousseau et Condorcet, le XVIIIéme siècle est le lieu d’une véritable révolution pédagogique qui va donner à l’éducation son visage moderne.
Le premier affirme que l’éducation doit respecter la nature spécifique de l’enfant. Le second prône la démocratisation de l’instruction.
Tels sont les objectifs – inchangés mais difficiles ancore à atteindre qui définissent aujourd’hui le projet éducatif.
Force est de constater que le soucis de transmission du savoir a toujours été confronté à un problème de méthode d’enseignement.
Ainsi demeure tout l’enjeu et la portée de notre