Le monde ouvrier..

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Le Monde Ouvrier de 1850 à 1939 en Europe

I- Les conditions de vie et de travail du monde ouvrier.

Au XIXème siècle, les conditions de travail sont extrêmement difficiles, et non réglementées. Les enfants travaillent dès leur plus jeune âge, la journée de travail est longue (9h00), il n'y a ni congés payés, ni de pause de repos hebdomadaire. Les ouvriers ne possèdent aucune protection sociale alors que les accidents de travail augmentent du à l'absence de sécurité, et les grèves et le syndicalisme sont interdits. Seul les plus riches s'en sortent, car l'enseignement leur est réservé. La lutte des classes persiste, entre bourgeois et ouvriers.

Au début du XXème siècle, les salaires sont très faibles : l'ouvrier consacre plus de trois quart de son budget à l'alimentation et au logement de sa famille. Leur survie est précaire, et ils vivent dans la misère. Le travail à la chaîne, taylorisme, fait augmenter le nombre d'ouvriers non qualifiés.

II – Les progrès réalisés.

A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, on remarque un certains progrès. La part du budget consacré aux besoins vitaux a diminué ( un peu plus de la moitié ), l'ouvrier peut envisager des dépenses pour l'équipement de son habitat, pour sa santé, et quelques loisirs. Il y a donc une amélioration du niveau de vie, mais cette dernière reste tout de même difficile.

C'est à ce moment qu'on retrouve l'application du fordisme, ce qui entraine la hausse des salaires ( 5$/jour ), et une diminution du temps de travail, 8h/j et repos hebdomadaire. Les ouvriers ont aussi des droits syndicaux, avec la liberté de la presse. Ils ont enfin le droit de défendre leurs intérêts.

III – Syndicalisme et lutte ouvrière,

Le droit de grève est reconnu, en 1864 en France et plus tard pour certains pays d'Europe. Les droits syndicaux entraine de nouveaux changements, tels que la réduction du temps de travail, par exemple, 40h par semaine en 1936 en France, ou les congés payés la même année. Le

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