Obama a annoncé, Mercredi à Cleveland dans l’Ohio, un nouveau plan pour relancer l'économie. Son plan prévoit la reconstruction du réseau de transport de l'Amérique, l'extension et l'expansion des crédits d'impôt de R&D et le développement des entreprises pour qu’elles créent de l’emploi. Il a également fournit des incitations fiscales pour les entreprises afin qu’elles investissent dans de nouveaux équipements. Toutes ces étapes sont, selon lui, nécessaires pour bâtir une économie forte et rendre le pays plus compétitif.

Ce plan aurait été très séduisant si cela n’avait pas été le énième plan qu’Obama annonce. Car oui, le président Américain annonce continuellement de nouveaux plans pour aider l’économie. Et tous ces plans échouent.

La situation économique est tellement préoccupante et les plans de relance tant énergivores qu’inefficaces (malgré une bonne volonté d’Obama que je ne remets pas en doute) que cela crée du mécontentement. Après avoir mécontenté les républicains dans un premier temps (ce qui est compréhensible dans un système où l’affrontement majorité/opposition est normale), c’est un nombre grandissant d’élus démocrate qui, après avoir annoncé voilà quelques mois qu’être affilié au président est de mauvaise augure pour leur propre campagne, attaque le cœur de la politique du président en exprimant publiquement leur mécontentement pour demander une fiscalité qui encouragerait au travers des baisses d’impôts un peuple qui suffoque. C’est notamment le cas des démocrates de longue date Patrick Caddell and Douglas Schoen.

Leur éditorial dans le Wall Street Journal disait que « Plutôt que d'être un rassembleur, M. Obama a divisé l'Amérique sur la base de la race, la classe et impartialité. En outre, son approche cynique de la gouvernance a encouragé ses alliés à poursuivre une stratégie similaire d’une politique qui divise ».

Alors ces démocrates n’y vont pas main morte, ils réclament que Obama revienne sur une de ces promesses phares de