Le moyen âge
Campagne et ville : le fossé s'agrandit
Au Moyen Age, la séparation entre ville et campagne était moins nette qu'aujourd'hui. Autour des remparts de la cité, et même à l'intérieur de ceux-ci, s'étendaient champs, jardins et près.
Mais la spécialisation technique, accentuée par le développement des activités économiques - le commerce, l'artisanat et les travaux administratifs et intellectuels en ville, les cultures et l'élevage à la campagne - entraîna une séparation plus marquée entre la ville et la campagne. Chaque type d'activité favorisait une façon de penser différente.
La vie des paysans épousait le rythme des saisons, les mêmes travaux se répétant d'une année à l'autre; le temps était conçu sous la forme d'un cycle, où l'on revient toujours au point de départ, à l'image des saisons. Les transformations à la campagne étaient moins nombreuses et moins rapides qu'en ville.
La vie citadine, au contraire, favorisait le contact entre les individus, la diffusion des connaissances techniques et intellectuelles. L'habitant des cités apparaissait comme plus libre, moins soumis aux contraintes de la nature que le paysan. Aussi les villes médiévales furent-elles très tôt, pour le serf, des havres de liberté. La vie dans les campagnes au Moyen Age
Les taxes et les corvées
Les