Le musée de la mine de st etienne
1) Saint-Etienne, une ville minière
Le site Couriot a été construit a partir de 1907 et fut d’abord appelé Chatelus III par la société des Mines de la Loire. Avant cela se succéda 2 puits Chatelus I et Chatelus II dans le petit village de Beaubrun finalement intégré a Saint-Etienne. Ce puits avait pour but d’exploiter les couches profondes mais creusé en temps de guerre les installations ne seront finies qu’en 1921 où il est le site le plus profond et puissant avec ses 1000 mineurs de tout le bassin. En 1937 il devient un vaste complexe ou près d’un million de tonnes de charbon est remonté, traité et transportés par train. L’activité du puits a été arrêté en 1973 et 10 ans plus tard c’est le dernier puits du bassin qui ferme. Depuis 1991 Le site est devenu un musée ouvert au grand public. 2) L’impact spatial de l’activité minière
Etant devenu le centre d’activité de la région stéphanoise, toute l’organisation urbaine s’est donc concentrée autour du site Couriot. La société des mines de la Loire s’appropriera donc beaucoup de terrains des communes suburbaines pour développer l’industrie et donc la construction d’installations spécifiques modifiera le paysage de la ville. D’autre part dès 1911 un programme est lancé afin de loger les ouvriers près du nouveau puits en construction. Malheureusement cela ne sera pas suffisant pour loger tous les employés et cela se traduisit par une crise du logement donnant lieu à une multiplication des bidonvilles en périphérie de la ville changeant donc l’organisation urbaine de Saint-Etienne.
3) Une vie de mineur
Les conditions de travail dans les mines étaient médiocres. D’abord a cause des dangers importants encourus par les ouvriers, par exemple les effondrements dus aux constructions précaires des galeries minières, celles-ci n’étaient pas comptées dans la rémunération des employés. Ce n’est qu’avant la fermeture de la mine que des installations beaucoup plus solides