Albert Camus, auteur du 20ieme siècle est un écrivain, dramaturge et grand philosophe français. Il publie en 1942, le célèbre roman « L’étranger » qui met en scène Meursault, un personnage refusant tout conformisme social. Ce texte est un extrait de celui-ci et en est l’incipit. Camus nous expose une scène de violente dispute entre l’aumônier et Meursault, attendant son exécution. Nous nous demanderons, en quoi cet incipit est-il une prise de conscience pour le personnage de Meursault. Aussi, nous parlons de la confrontation avec l’aumônier puis de la révélation qu’à Meursault d’avoir vécu une vie au caractère absurde. I Confrontation avec l’aumônier A – Colère et violence de Meursault Explosion de violence contraste avec la passivité d’avant. Violence physique « Je l’avais pris par le collier », dans son ton de voix « criant », et dans les propos « insulter ». Refus net de Meursault. Attitude nouvelle au plus profond de lui « en moi ». Personnage nouveau → sentiments, émotions fortes « je déversai sur lui tout le fond de mon cœur ». B – Un véritable discours Véritable discours contraste avec son ton neutre d’avant. Interrogatives : régir l’interlocuteur. Anaphore renforce l’éloquence « sur de moi, sur de tout, plus sûr », paradoxe « vivait comme un mort ». Conviction de Meursault syntaxe « Moi je » met en évidence. Discours dans lequel il s’investi, affirme sa conception de vie, en rejetant celle de l’aumônier.
C – Affirmation de soi Révolte, l’aumônier dit de lui que c’est « cœur aveugle ». Meursault détruit ces certitudes avec deux négatives + rejet religion « que m’importait son Dieu ». Affirmation de lui-même : répétition de pronom 1e pers. → Evolution de Meursault. II Une « vie absurde » : « Toute cette vie absurde que j’avais mené » A – La mort, destin de l’homme Mort très présente : « Cette mort qui allait venir ». Prend conscience que c’est le destin de l’homme «... les condamnerais un jour ». La mort apparait comme une justification « cette petite