Le petit prince (thèmes)
Le Petit Prince c'est un conte poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants. C'est un récit qui n'a pas d'étiquette dans l'histoire littéraire. Le Petit Prince se rattache au conte par son côté microscopique et au mythe par les grandes leçons qu’il délivre.
Chaque chapitre relate une rencontre du Petit Prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des «grandes personnes». Chacune de ces rencontres peut être lue comme une allégorie.
Chacun de ces allégories sont en soi-même un thème parce qu’elles traitent des grandes questions existentielles, cependant on peut dire que le thème principaux c’est la description des personnes comme êtres humains. Le Petit Prince pose donc toutes les grandes questions de l’existence, dont l’amitié, l’amour, la mort et le sens à la vie. Ainsi, par exemple, le Petit Prince déclarait-il aux roses:
«Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien Sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule est plus important que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose» (Chapitre XXI)
La Rose représente l’amour et la féminité, elle est le centre de toute chose. Le serpent est allégorie de la mort:
«Celui que je touche, je le rends à la terre dont il sort» (chapitre XVII)
On trouve le thème de l’amitié dans le chapitre XXI avec le renard. Par exemple:
«Bien sûr, dit le renard. Tu n’ès encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous