Le terme «plafond de verre» était popularisé en 1996 par le Wall Street Journal à partir du rapport de la Federal Glass Ceiling, bien qu’on l’utilise aux États-Unis depuis la fin des années 70. Le Bureau International du Travail (BIT, 1997), le définit comme « les barrières invisibles, artificielles, créées par des préjugés comportementaux et organisationnels, qui empêchent les femmes d’accéder aux plus hautes responsabilités » Certains diraient que le plafond de verre n’existe plus dans le monde du travail. L’objet de cette dissertation est d’examiner si c’est vraiment le cas. On va analyser les arguments pour et puis contre ce jugement pour arriver à une conclusion.

Depuis les années 60 on observe une évolution aux comportements d’activités féminins qui suggérait que le plafond de verre disparait. D’abord, selon l’OFCE le taux d’activité des femmes a doublé depuis 1960 de 40 % à presque 80 %, Margaret Maruani (2005) suggère que cette augmentation est parce que la majorité de femmes continue à travailler lorsqu’elles ont des enfants. En France aujourd’hui le gouvernement aide des parents à financer la garderie et les écoles offrent souvent des services de puériculture, donc les parents ont les moyens de continuer leur carrière. Pendant les années 60 la femme aurait était forcée d’arrêter leur travail. Maintenant ils peuvent avancer dans leur travail ainsi qu’avoir une famille.
Un autre facteur qui suggère que le plafond de verre disparait est l’augmentation du nombre de femmes qui possèdent un diplôme de l’enseignement supérieur qui 2008 était 51 % par comparaison avec 37 % des hommes, d’après l’INSEE si on a un diplôme on est plus protégé du chômage et peuvent avancer plus facilement dans leur travail.
En outre, on ne trouve pas seulement plus de femmes dans le monde du travail mais maintenant on les trouve dans les domaines qui sont dominés traditionnellement par des hommes comme la médicine et la politique. Le nombre de médecins féminins