Introduction : à partir des années 1950 un certain nombre de romanciers ont voulu renouveler les formes romanesques et vont rompre avec des formes jugées dépassées et traditionnel (tel Balzac). Nathalie Sarraute est connu grâce à « air du temps » qui est un recueil théorique. En 1959 Le Planétarium est publié dont nous avons le début du 2ème chapitre. Conversation entre des personnages difficiles à identifier. Ce texte déstabilise les axes du lecteur en brouillant l’élément essentiel qu’est le personnage dans le but de nous faire accéder à une réalité plus profonde et subtile (psychologie).

I. Polyphonie complexe qui nous fait entendre la voix de différents personnages aux contours difficilement identifiable.
II. Ces sous conversations qui dévoilent les mouvements souterrains de la conscience.
III. Le drame intime : rapport de force, désir d’être aimé, impossibilité d’un rapport authentique à soi et aux autres.

I.a. polyphonie complexe : plusieurs voix males identifiables, on est déstabilisé car le repère du personnage est rompu. On assiste à une conversation entre des personnages aux contours flous, qui provoque une certaine confusion chez le lecteur. On a des dialogues et des pensées (discours intérieur). Il s’agit d’une conversation d’une femme avec un homme, celle-ci veut que l’homme raconte une histoire drôle, mais il refuse, elle insiste et un 2ème homme vient au secours du 1er : c’est une conversation banale. Le lecteur est jeté dans la conversation, il a peu de repère et on distingue mal les personnages. Les seuls indices sont la présence des guillemets qui font la différence entre les paroles dites et les pensées. Les paroles sont directement insérées et on n’a pas de proposition incise normalement utilisées. Pour faire comprendre qu’on alterne les points de vue, l’auteur emploie des pronoms personnels et utilise des paragraphes. Malgré ces repères, les personnages restent flous : ils ne sont pas nommés, pas décrit (ni physiquement, ni