Le point culminant
Le niveau d’adrénaline monte jusqu’à ce tu sens tout ton corps. Les longues jambes deviennent raides comme un géant glacier et les orteils se courbent comme un croissant français. Le train continue à monter et il passe la caméra ayant vu le flash incroyablement brillant. La caméra dont il regardera plus tard et aura un gros sourire sur son visage. Les yeux se fixent sur le haut de la montagne. Le train commence à ralentir car il est rendu au pique de la montagne. Les orteils entendent des gens hurler car ils croient que leur peur disparaître. Le cœur bat tellement lentement que le chant de l’alphabet peut être chanté entre deux battements cardiaques. C’est le moment le plus intense de la montagne russe : d’être au point culminant de la première côte de la montagne russe. Tu te sens au haut de la montagne la plus haute des Alpes de la Suisse.
C’est le moment où ton corps va vouloir sortir de la peau. Les poils vont tous s’étirer et les cheveux vont monter. Le cœur va battre tellement lent que les oreilles entendront chaque bruits, comme le crissement des métaux. Le ventre se tourne tellement sur lui-même qu’il se croit une roue d’un véhicule sur l’autoroute. L’espérance est que le train ne restera pas prit mais il y a encore la peur de descendre. Si les yeux voyagent au sol, regardent le monde qui ont les yeux sur eux, ils souhaitent seulement qu’ils échangent de place. Le cerveau veut seulement survivre donc il exige à tous ses serviteurs de s’agripper à quelque chose, que se soit une barre ou une porte.
Le cerveau croit que s’il survit cette montagne russe, il n’ira plus jamais sur une chose si atroce et effrayante. En ralentissant, le cerveau sait que le train va arriver au point culminant et par la suite, descendre le rail avec une vitesse dépassant la celle d’un guépard. En ralentissant, le cœur ralentit encore à un point où un homme qui occuperait un moniteur de fréquence cardiaque pourrait lire qu’il est décédé. Lors