Le populisme aujourd'hui
– Maryse Souchard, Jean-Claude Pison, Jean-Michel Vienne et Joël Gaubert
Les (nouveaux ?) populismes
Définitions : Survaloriser, surestimer la valeur de la pensée, de la culture, des pratiques populaires. Adopter une attitude paternaliste à l’égard du peuple en disant à sa place ce qu’il ne serait pas capable d’exprimer. Peu de biblio sur le populisme. Yves Mény : « Terme à la mode. » On le donne un peu partout, mais pas vraiment d’exemples concrets de populisme. Il y a plusieurs domaines touchés par le populisme, mais on ne sait pas vraiment concrètement à quoi ça correspond parce qu’on attribue ce terme à pleins de choses. Apparition du populisme à la révolution avec les sans-culottes. Certains disent que le populisme peut être positif, les valeurs de la révolution française : « ensemble d’idées communément admises et partagées dans une société donnée à un moment historique ». Du coup on sait a peu près ce qui est bien ou mal. Du coup le peuple serait du côté du bien (travaillent, connaissent vraiment la vie) alors ou les dirigeants et élites sont le mal (pouvoir financier et intellectuel, pas de pratique de terrain). Populaire : mélioratif Populiste : péjoratif. De Gaulle : Un peu comme De Villiers. Nationalisme. MAIS nationalisme différent de DG, parce qu’il ne veut pas s’ouvrir au monde (nationalisme, un peu comme De Villiers mais ça rapproche du FN, de la peur des autres). Pour M. Souchard : le populisme est une forme de fascisme. Le populisme s’appuie sur un constat : celui de la décadence national. Il faut mettre les brebis galeuses hors d’état de nuire et remettre le pays sur le droit chemin. Les groupes sont dominés par la politique et pour combattre ça, on (= les populistes) fait croire au peuple qu’ils vont avoir la parole et le pouvoir. Rapprochement entre FN et populisme (mais il ne faut pas confondre les deux pour ne pas banaliser le FN et ne pas minimiser les manifestations du peuple). Retour vers le passé en