Le pouvoir de l'etat est-il facteur de liberté ?
INTRODUCTION
L’État semble nous interdire ou nous contraindre, l’individu peut alors ressentir la présence de l’État comme un poids faisant obstacle à ses désirs spontanés, tout en exigeant des contributions comme le paiement des impôts qui n’est pas toujours réjouissant ou en surveillant sa population. De tels comportements suffisent-ils pour affirmer que l’État utilise son pouvoir pour nous opprimer ? Ne doit-on pas, au contraire, admettre qu’il favorise, plutôt la liberté du citoyen ? Le pouvoir de l’État est-il facteur de liberté ou d’oppression ?
I. L’HOMME HORS DE L’ETAT 1) L’homme considéré à l’état de nature
Selon certains théoriciens comme Spinoza ou Rousseau, il existe une liberté élémentaire que l’homme possède à l’état de nature. Il ne fait alors que croître et s’embellir tant qu’il ne rencontre aucune force s’y opposant ; en effet, la nature lui apporte tout ce dont il a besoin, et par ce concept, tous les hommes sont alors libres et égaux (valeurs universelles). Une économie d’abondance existerait donc à l’état de nature, or en réalité, cela est impossible et n’existe pas. 2) Les contraintes de la vie en société
Dès lors qu’une cohabition apparaît entre des êtres humains, la liberté que l’homme possède à l’état de nature se transforme nécessairement, car on ne peut vivre comme si autrui n’existait pas : la liberté de chacun se heurte alors à la liberté d’autrui. Il est cependant indispensable de vivre en société, il est alors nécessaire d’ériger un « contrat » qui aboutit à une aliénation d’une partie de notre liberté mais permettant l’épanouissement de tous. L’Etat dans ce contexte est alors facteur d’oppression. 3) Les avantages de la vie en société
Vivant en société, l’Homme alors dépossédé de la liberté qu’il possède à l’état de nature. Or celle-ci présente certains désavantages comme la solitude, qui s’avère être une faiblesse lorsqu’il s’agit de se défendre