Le Pouvoir Des Fables
2 parties + une morale :
1ère : v1-v15 :L’orateur met en œuvre les recettes classique de la rhétorique (l’art de bien dire , de l’éloquence )
2ème : v16-v30 : il s’agit de la séduction du public par l’usage de la fable. I-Efficacité du récit :
A) Une narration captivante :
-Alternance entre passé simple ("courut" , "parla" , "recourut" .. ) et imparfait ( "écoutait" , "daignait" , "regardaient") ==> temps caractéristiques du récit.
-Ce récit met en jeu 2 personnages qui s'affrontent : "l'orateur" d'une part, le public, peuple d'Athènes de l'autre.
- Exposition en 3 vers : extrêmement simple. Le lieu et les circonstances nous sont donnés. L'enjambement dès le début donne un effet de rapidité.
- Harangues inutiles (vers 3 à 14)
- Transition (vers15)
- La fable saugrenue mais efficace (vers 16 à 21)
- Un rebondissement inattendu = reproches au peuple grec.
- Réveil del'assemblée (vers 28 à 31)
- Moralité (vers 32 à 37) B) Un récit rythmé
-Alternance des alexandrins et des octosyllabes donne au récit un ton enlevé , renforcé par le tempo saccadé de certains vers , par exemple : « il fit parler les morts , tonna , dit ce qu’il put ».
-Utilisation du discours direct qui rend le récit vivant
-Les questions rhétoriques ( « que fit le harangueur? il prit un autre tour » , « ce qu’elle fit ? un prompt courroux / L’anima d’abord entre vous. ») Permettent également de pimenter le récit et de susciter l’intérêt du lecteur.
II-