Le pouvoir éducateur
Le mot « pouvoir » selon le Larousse 2013 est défini comme « avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels, technique, intellectuels, psychologiques de faire quelque chose ». Suite à la lecture des documents, nous avons observé que le pouvoir n’était pas seulement « avoir la possibilité de faire quelque chose » mais la capacité, les moyens, d’obtenir de quelqu’un d’autre qu’il effectue une action souhaitée. Le pouvoir nait de la relation à autrui.
Dans une première partie, afin d’exposer tous les thèmes vus dans les documents, nous commencerons par définir les concepts liés au pouvoir pour ensuite étudier les moyens d’exercice de ce dernier et nous finirons par aborder la notion d’abus de pouvoir. Dans une seconde partie, nous ferons le lien avec nos pratiques en tant qu’éducateurs spécialisés et moniteurs-éducateurs.
I. Idées des textes
1. Les concepts liés aux pouvoir : La relation asymétrique et la légitimité
Le pouvoir peut s’appliquer à toute relation, société, école, travail, famille… et peut prendre plusieurs formes, comme par exemple le pouvoir politique, le pouvoir juridique, le pouvoir économique… pour lesquelles il est institutionnalisé. Il y a aussi le pouvoir qu’a une personne sur une autre (exemple : maître sur son élève, parents et enfants…) qui s’exerce naturellement. Dès sa naissance un individu doit obéissance à ses parents, puis à son instituteur, puis son employeur… On observe que ce phénomène existait aussi chez nos ancêtres les primates. Le pouvoir implique une relation d’inégalité aboutissant à une relation entre des dominants et des dominés. Le pouvoir organise l’activité humaine, nous vivons dans une société de médiations hiérarchisées. Cependant pour éviter toute contestation de la hiérarchie, les individus ont pris l’habitude d’institutionnaliser le pouvoir, de l’organiser, de l’impersonnaliser afin qu’il soit mieux accepté. Les hommes préfèrent obéir aux lois et aux institutions plutôt