Si on a choisit de parler de « Printemps Arabes » plutôt que « Révolutions Arabes » c’est parce que le terme révolution ne peut pas être employé sur le court terme. Si on prend le cas de la France on remarque que la Révolution Française de 1789 s’est déroulé pendant une dizaine d’année donc il est maladroit d’utiliser ce terme pour parler des événements qui se sont passés en Hiver dernier dans le monde arabe. On ne pourra utiliser ce mot que sur un point de vue de long terme. « les Printemps Arabe » est une belle métaphore qui parle donc d’un bourgeonnement prématuré en pleine hiver, un nouvelle espoir d’avenir qui commence. Le monde arabe se dirige vers la démocratie mais cette démocratie se fait sur un combat de long terme. Il y a plusieurs facteurs qui permettent d’expliquer la révolution. Tout d’abord, les révolutions n’ont pas éclatées du jour au lendemain car le terrain était déjà préparé à l’avance avec des contestations politiques et sociales d’un régime immobile comme fut le cas de la Tunisie avec le régime de Ben Ali . Toutes les conditions étaient réunies pour qu’un changement éclate d’un jour ou l’autre. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres et l’immolation de mohammed Bouazizi qui représente le symbole de l’échec de Ben Ali. La Tunisie est le premier pays où a éclaté la révolution car c’est le pays qui était en situation la plus favorable. La Tunisie est un pays où le développement semble satisfaisant avec une augmentation du niveau de vie. Un pays en émergence avec une amélioration de l’éducation sans oublier les changements des rapports entre les hommes et les femmes qui ont évolué. Le régime de Ben Ali devient de plus en plus rigide. Le peuple ne pouvait plus supporter la corruption de l’économie qui freine les investissements et le manque d’institutions légitimes pour la contrôler. Les richesses crées sont donc mal redistribuées avec une ascenseur des institutions en panne, un état providence fantôme, et des places délimitées par lui. Les