Le procès de louis 16
Exposé
INTRODUCTION
Contexte
Le 5 mai 1789, Louis 16 convoque les Etats Généraux composé alors de 291 députés du Clergé, 270 de la noblesse et 578 du Tiers Etat. Ces derniers déçus par le discours du Roi et de Necker, alors Ministre d’Etat, prennent un engagement d’union le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles en se proclamant « assemblée nationale» et face aux pressions du roi, ils firent serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution. Si ce serment n’a pas de portée juridique, son impact symbolique est très fort puisqu'il fut le prélude de la souveraineté nationale et de la séparation des pouvoirs.
Après la prise de la Bastille le 14 juillet, prison symbole de l’arbitraire royal, dans la nuit du 4 au 5 aout 1789, les privilèges sont abolis et le 26 aout est promulguée la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Les révolutionnaires ne pensent pas à ce moment la à abolir la monarchie mais veulent mettre fin au système de l'Ancien Régime. La Constitution du 3 septembre 1791 met fin à la monarchie absolue et instaure une monarchie constitutionnelle. En effet, durant les deux premières années de l'ère révolutionnaire, il n'est pas fait table rase du passé, et il s'agit essentiellement de moderniser le système politique. Mais la fuite – puis l'arrestation – du roi et de sa famille le 21 juin 1791 vont rapidement condamner celle-ci. Louis XVI apparaît désormais comme un traitre : et la révolution reçoit un nouvel élan, en particulier sous l'impulsion des clubs les plus influents, comme celui des Jacobins.
La Convention est convoquée par l'Assemblée nationale pour décider du sort du roi, elle entre en fonction dès le 21 septembre 1792 et décrète à l'unanimité que la royauté est abolie en France. C’est l’avènement de la 1ère République. Dès lors, tout se jouera entre les Girondins et les Montagnards. Et si la volonté de mettre à mort le roi est désormais unanime, les uns et les autres