« on arrête pas le progrès » , cette expression nous suggère d'abord l'idée de la force et de la puissance du progrès mais aussi, dans un deuxième temps, le constat de désagréments apportés , de la peur du « tout est possible ». On entend ici par progrès le progrès au niveau de la technique, associé dans un deuxième temps au progrès de la connaissance, de l'Humanité. L'expression citée ci-dessus nous permet de perçoir l'ambiguïté de la caractérisation et du jugement du progrès, nous interroge sur le bien fondé du progrès.
Doit-on seulement considérer le progrès comme une force , un moteur de puissance et un bien pour les hommes et son environnement ou semble-t-il nécessaire d'envisager une critique du progrès, de revoir ses valeurs?

Tout d'abord, le progrès peut être considéré comme un bien puisqu'il nous a permis de construire un monde à notre image. En effet, l'homme est l'acteur du progrès. Les innovations lui ont permis de subvenir à la multitude ses besoins de l'Homme. Grâce au progrès technique, on peut aujourd'hui se déplacer très rapidement grâce à l'évolution des moyens de transport avec le train , la voiture. Les hommes ont aussi la possibilité de communiquer à travers le monde , en quelques secondes avec Internet par exemple. De plus, le progrès de la technique a permis l'augmentation de la production qui elle-même induit l'augmentation des richesse et donc l'amélioration des conditions de vie de l'Homme. Finalement, le progrès technique a permis des avancées de la médecine, avec la création d'appareils permettant des observations et de la manipulation à l'échelle microscopique. Ainsi on constate que tous ses nouveaux biens et services aboutissent à l'amélioration du sort de la population, à des progrès humains. Le progrès est ici moralement bon d'après les résultats obtenues .
On constate, dans une deuxième temps, que les acquisitions techniques n'ayant eu besoin d'aucune science sont multiples telles l'agriculture, la chasse, et même la