le prophète, Gibran.
Il m’a été recommandé par un ami ; je suis profondément émue par une telle lecture car, à l'évidence, ce livre a été écrit pour les personnes comme moi. Je ne suis pas profondément religieuse, encore moins de cette foi chrétienne dont il est question dans cet opuscule. Je suis certes croyante, mais pas du tout mystique. Ainsi pour paraphraser, Gibran, par la voix de son personnage, ce livre s’apparente à une longue méditation religieuse ; comme répond le 'Prophète' à une demande qui est : "Parle nous de la religion", il dit : "Ai-je parlé d'autre chose aujourd'hui ? » Il me semble que ce livre se veut aussi une prescription de foi et de croyance. « Le Prophète » est plus qu'un livre. C'est un cadeau offert à l’humanité toute entière.
Dans un langage très poétique, l’auteur relate le testament spirituel d'Almustapha au peuple d’Orphalèse, ses commandements pour atteindre la suprématie.
L’amour, le mariage, les enfants, le don, la prière, le travail, la joie, la tristesse, la liberté, les lois, le bien et le mal, le plaisir, la religion, la prière, la mort et bien d'autres sujets sont successivement abordés par le Prophète dans un langage d'une pureté extraordinaire
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Résumé et compte rendu : Document spécialement préparé pour permettre à un ami de s'imprégner davantage de préceptes sagement agencés par un écrivain dont j'ignorais presque l'existence. Mais grâce à ce que d'aucuns prendraient pour un heureux hasard et que moi je pense plutôt être une réelle chance, simultanéité initiée par cet ami, j'ai pu prendre la mesure de l'ampleur d'une réflexion dont les bases fondent l'existence de l'homme.
Le thème du mariage, auquel se confond celui encore plus pernicieux de l'attachement, est abordé avec une élévation de point de vue qui commande humilité et bon sens, nécessité de se défaire des lanières qui rattachent les êtres par un