Le quatrieme voyage
Après avoir étudié les Arts Libéraux durant le 3eme voyage, le quatrième voyage, époque des travaux de l'initié est employée à l'application des connaissances acquises. Pour rendre plus sensible le résultat des découvertes obtenues par le moyen de ces Arts, les savants ont fait réaliser les deux sphères artificielles que l’on voit durant notre déambulation et sur lesquelles sont tracées les grandes divisions de la terre et du ciel.
La sphère céleste est à l'origine de presque tous les mystères et des symboles de la Maçonnerie.
La sphère est omniprésente dans le monde qui nous entoure, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, de notre Soleil au noyau du plus simple atome. C’est une des formes primitives que l’on retrouve dans la nature en opposition à la ligne droite.
La sphère est un objet qui, tout au long de l'histoire humaine, a passionné, notamment de par son caractère de perfection universelle. Que ce soient les mathématiciens, les écrivains ou les architectes, beaucoup s'y sont intéressé, pour tenter de la comprendre ou de la réaliser. Parmi les plus connus, dans l'Antiquité, nous pouvons citer Pythagore, Euclide, Archimède, en Grèce, ou Bonaventura Francesco Cavalieri, en Italie, à la fin du XVIème siècle, ou encore, à la fin du XVIIème siècle, Johann Carl Friedrich Gauss, en Allemagne. Les mathématiciens de l'Antiquité, parmi lesquels Thalès, Démocrite, ou Eratosthène, étaient très souvent également des philosophes. Certains, comme Platon, dans Le Timée, ont également fait le récit de mythes, le plus souvent des mythes originels, faisant intervenir la sphère.
On voit à travers toutes les mythologies qui font référence à l’œuf cosmique originel, contenant toute chose, le rôle mystique et symbolique qui fut attribué à la sphère. Mais c'est bien plus qu'une simple curiosité dont fut sujette la sphère, mais une véritable quête, comme en témoignent les multiples ouvrages grecs sur la question. On trouve de ces mythes aux quatre coins du