Le rapportage Développement Durable : entre reddition et communication, entre volontariat et obligation
Auteurs : Michael CAPRON et Françoise QUAIREL
Titre de l’article : « Le rapportage Développement Durable : entre reddition et communication, entre volontariat et obligation ».
Source : Revue de l’organisation responsable, 2009/2 – vol.4, page 19 à 29 (cairn).
Nature du document
Article Académique
Résumé
L’objectif de l’article est d’identifier et de caractériser le rapportage « développement durable » en mobilisant un cadre d’analyse inspiré du modèle de rapportage comptable et financier. Cela conduit à situer le rapportage DD entre la reddition, obligation plus ou moins contraignante, obéissant à des règles imposées et la communication laissée à la libre production de l’entreprise. A partir de situations existantes (législation ou démarches volontaires), l’article examine la portée réelle des obligations, notamment dans le cas français et s’interroge sur les enjeux et les limites d’une normalisation dont, pour l’instant, seules les lignes directrices de la GRI offrent un modèle complet.
Principaux arguments et conclusions
A travers cet article, il sera possible de tirer quatre modes de divulgation de l’information sociale et environnementale en plus de l’information comptable et financière :
Une divulgation volontaire, qui sera émise et choisis librement par l’entreprise ; son avantage est la souplesse d’adaptation aux spécificités des activités de l’entreprise. Par contre, elle présente l’inconvénient de ne paraitre crédible aux yeux des tiers, et ce d’autant plus si elle n’est pas auditée par un expert indépendant.
Une divulgation volontaire mais normalisée selon un référentiel reconnu. Ce mode est assez privilégié par les entreprises, mais risque de créer un problème au niveau de l’acceptation d’un référentiel commun, car le GRI qui s’efforce de l’être n’apparait pas encore suffisamment légitime aux yeux d’un grand nombre d’acteurs.
Une divulgation réglementée, mais non normalisée. C’est le cas notamment du