Le referendum droit constitutitonnel
Le référendum de 2005, dernier en date, place notre ancien Président dans une situation inconfortable, et entraîne notre démocratie dans une situation similaire; J. Chirac en est bien conscient, puisque le soir même d’un référendum aux allures plébiscitaires, mais dont il avait prit le soin de ne pas engager sa position - spécialité de De Gaulle - il tire les conséquences d’un échec dont il avait pourtant pris les précautions. Un moyen d'éviter les excès du régime représentatif ? Partiellement, oui; le référendum est un vote au cours duquel le peuple est consulté sur une question posée par le gouvernement. Les électeurs répondent par «oui» ou par «non» à cette question. Il s’agira ici de nous focaliser sur la Ve République française, qui s'étend de 1958 à nos jours. Avec une première apparition dans la Constitution du 24 Juin 1793, la notion de référendum est aujourd’hui remise en question. C’est en fait une pratique qui pourrait être comparée à une arme; puissante, à utiliser avec d’extrêmes précautions; En France, son utilisation,( et particulièrement sous la Ve République ) a amené le corps politique autant que le peuple a se poser la question sur son avenir, des réponses néanmoins proposées de la part du gouvernement qui propose un «référendum local» dans une loi du 6 février 1992, suivie d’une autre loi en 1995 qui introduit une «consultation locale d’initiative populaire» qui ne mèneront nul part, ou en tout cas qui n’engendreront en rien la renaissance du genre référendaire. Pourquoi ces doutes ? C’est dans l’histoire que se trouve ces réponses, une utilisation pas toujours légitime, un peuple trop influencé, ou même un vote contre le pouvoir en place plus que contre le projet proposé, des abstentions records dues a des projets dont les citoyens se désintéressent ... En clair, il apparaît pour certains que le référendum sert trop souvent les intérêts personnels des dirigeants, au détriment d’une réelle